Une réponse aux enjeux de l’agriculture
Gestion de nos matières agricoles
L’élevage génère d’importantes quantités de résidus comme les fumiers et lisiers qu’il est nécessaire de traiter ou de valoriser.
Réduire les apports chimiques sur les sols
La réduction de l’utilisation d’engrais chimiques et de produits phytosanitaires est une attente des consommateurs aujourd’hui. Nous nous engageons pour limiter l’usage d’engrais de synthèse.
Améliorer le bilan carbone des exploitations
La production alimentaire est fortement émettrice de gaz à effet de serre. La fabrication et l’importation d’engrais chimique par exemple, contribuent grandement au changement climatique.
Vivre du métier d’agriculteur
Les agriculteurs sont soumis à la volatilité des marchés financiers. Les prix de vente de nos productions, mais également le prix d’achat de matières premières indispensables, comme les engrais, sont très variables.
Face à ces constats, nous voulons agir pour l’avenir du métier d’agriculteur dans l’Anjou.
Travailler ensemble, mettre en commun
Avec Agri Bio Énergie nous développons une filière agricole locale en nous appuyant sur nos activités existantes. Cela nous permettra de :
- Remplacer en partie les engrais de synthèse importés par un fertilisant organique naturel
- S’approcher de l’autonomie énergétique sur nos exploitations
- Retrouver la maîtrise des coûts de nos productions
- Faciliter le traitement de nos effluents d’élevage
Valoriser les matières organiques agricoles du territoire
La production agricole génère également des résidus, qui ne disposent pas toujours de filière spécifique de traitement ou de valorisation locale.
Près de 50 000 tonnes de matières organiques, issues d’un rayon de 7 km peuvent être valorisées chaque année par Agri Bio Énergie.
Que nous compléterons par des résidus d’élevage répartis tel que :
-
- 47% d’effluents d’élevage
- 47% de lisiers
- 5% de cultures intermédiaires
- 1% de paille
100 % des matières valorisées seront issues des fermes des porteurs de projet.
Qu'est-ce qu'une culture intermédiaire ?
Une culture intermédiaire est semée entre deux cultures principales.
Est dite « culture principale » toute culture destinée à être cultivée jusqu’à maturité pour être consommée comme aliment par les consommateurs ou par les animaux d’élevage.
Entre deux récoltes annuelles de cultures principales, des cultures dites « intermédiaires » peuvent être cultivées pour des raisons agro-environnementales (piéger les nitrates, préserver la matière organique des terres ou lutter contre l’érosion des sols).
Les cultures intermédiaires peuvent ensuite être valorisées en énergie, on parle alors de Cultures Intermédiaires à Vocation Energétique (CIVE). Elles n’entrent pas en concurrence avec les cultures principales à vocation alimentaire. Leur valorisation énergétique maintient leur fonction initial grâce au retour au sol du digestat/amendement organique.
Cliquez ici pour en savoir plus
Un engrais organique de qualité pour les cultures
L’engrais organique produit par Agri Bio Énergie bénéficiera aux exploitations agricoles à proximité.
L’utilisation de l’engrais organique permettra de réduire les dépenses et l’utilisation actuelle en engrais de synthèse importés.
Nous fertiliserons nos cultures
sur nos exploitations agricoles, dans un rayon de 15 km. L’utilisation de l’engrais organique permettra de réduire les dépenses et l’utilisation actuelle en engrais de synthèse importés.
Une énergie 100% renouvelable pour le réseau de gaz
Notre filière de méthanisation produira jusqu’à 170 Nm³ par heure de biogaz, un gaz 100% renouvelable équivalent au gaz naturel. Le biométhane sera injecté sur le réseau de gaz d’Ombrée d’Anjou.
Parce qu’il est produit localement, le biogaz participe à l’autonomie énergétique du territoire.
La production de gaz en chiffres :
- La consommation moyenne de gaz de 2700 habitants chaque année
- Soit l’équivalent de 90% de la population de Pouancé
Des bénéfices économiques pour la collectivité
Agri Bio Énergie créera l’équivalent de 3 emplois locaux non délocalisables.
La méthanisation apportera aussi des compléments de revenus fixes et réguliers aux agriculteurs, leur permettant de poursuivre la production agricole alimentaire sereinement et en toute indépendance.
Agri Bio Énergie privilégiera des prestataires sous-traitants locaux, participant ainsi à l’économie locale et l’emploi de proximité, voir dans la section « vos interlocuteurs » en cliquant ici.
Vous pouvez zoomer sur la carte (+ et -), les marqueurs oranges sont nos lieux de production, le marqueur vert, le site d’implantation envisagés.
Le choix d’un site d’implantation
Nous avons conscience des exigences et des attentes des habitants quant au respect du cadre de vie. C’est pourquoi nous sommes particulièrement attentifs à ce que le site de notre activité s’intègre au mieux dans son environnement, dans le respect des habitants (voir ci-après Trafic routier et Intégration paysagère).
Le choix du site d’implantation résulte de la prise en compte de plusieurs critères :
- accès au réseau de gaz
- desserte et accès routier
- foncier disponible
- localisation à proximité de nos exploitations agricoles
Une parcelle agricole sur la commune de Pouancé répond à ces critères.
Trafic routier
Une attention particulière sera portées sur les routes empruntées de manière à préserver la tranquillité des riverains.
En moyenne, 7 aller-retour de véhicules seront nécessaires par jour pour alimenter le méthaniseur.
Intégration paysagère
Nous travaillons pour concevoir une installation qui prendra en compte l’environnement paysager depuis la route et depuis l’environnement immédiat.
Nous envisageons différents aménagements, tels que :
- Des cuves à minima semi-enterrées pour en limiter la visibilité
- La création de haies en limite du site
Et la mise en service, c’est pour quand ?
Une réglementation à respecter
En tant qu’unité de valorisation de la matière organique, notre installation est soumise à la réglementation ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement), et fait l’objet d’un dossier de demande d’autorisation auprès des services de l’État.
Ce dossier est constitué d’une étude d’impact, imposant des contraintes strictes vis-à-vis des odeurs, du bruit, des matières entrantes et de leur stockage, de l’épandage agricole de l’amendement, etc. L’unité fait également l’objet d’un permis de construire.